- 11 jours en Californie đ© : Episode 1
- 11 jours passĂ©s en Californie đ© : Ă©pisode 2
- 11 jours en Californie đ© : Episode 322 mins d'Ă©vasion
- 11 jours en Californie đ© : Episode 4
Hey ! Vous avez suivi les deux premiers articles ? Alors il est temps de continuer ce voyage ensemble. Nous nous Ă©tions quittĂ©s sur une soirĂ©e passĂ©e sur Hollywood Boulevard đ C’est reparti ? Je vous emmĂšne!

Direction San Francisco
Non, vous ne rĂȘvez pas. Nous nous sommes dit qu’ĂȘtre en Californie sans passer Ă San Francisco serait de la pure folie, alors nous y sommes allĂ©s ! AprĂšs avoir vu les presque 6h00 de trajet sur nos GPS, nous avons dĂ©cidĂ©s de partir en milieu d’aprĂšs-midi et de faire une halte dans un motel.
Je dois vous avouer qu’Ă force de voir les motels dans les films et sĂ©ries, nous Ă©tions tous curieux et impatients de tester ces Ă©tablissements amĂ©ricains et nous n’allons pas ĂȘtre déçus du voyage….
La route est longue mais si belle, aprĂšs vous allez me dire « tout est beau alors? ». Et bien lorsque tout ce qui vous entoure est nouveau, j’ai envie de rĂ©pondre « oui! ».



Ces grands axes routiers totalement dĂ©mesurĂ©s mais Ă une vitesse si basse (entre 102 et 112km/h sur autoroute) oĂč vous croisez principalement des pickups mais aussi des camping-cars gĂ©ants avec trĂšs souvent une voiture attelĂ©e mais Ă l’envers (le devant de la voiture vous fait face), et des camions XXL Ă rallonge marquĂ©s de UPS, FEDEX ou encore AMAZON. Impressionnants.
Notre nuit en « motel »
Le soleil se couche, nous avons dĂ©jĂ passĂ©s des dizaines de motels mais nous souhaitons nous rapprocher au maximum de San Francisco pour profiter d’une journĂ©e complĂšte dans la ville.
MĂȘme si nous nous relayons Ă trois conducteurs (notre troisiĂšme amie n’avait pas l’Ăąge ni plus de trois ans de permis pour conduire dans cet Ă©tat), la fatigue est lĂ car entre l’avion et les journĂ©es Ă rallonge, ce n’est pas de tout repos !
ArrivĂ©s Ă Livermore, le GPS nous indique 45 minutes pour rejoindre notre destination: San Francisco. Nous dĂ©cidons donc de nous arrĂȘter ici. VĂ©hicule garĂ©, direction la rĂ©ception du motel. Deux personnes nous accueillent, il est tard mais ils sont sympathiques et formalitĂ©s effectuĂ©es, deux chambres sont Ă notre disposition.



Les filles dorment dans une chambre (trĂšs souvent les chambres aux USA sont composĂ©es de deux grands lits cĂŽte Ă cĂŽte, c’est pratique en voyage entre amis!), les garçons dans une autre.
Les filles nous appellent pour un premier souci, leur alarme incendie BIP en permanence et nous nous rendons compte que dans notre chambre, toute la salle de bain est moisie et la propretĂ© est vraiment pas prĂ©sente, nous ne sommes pas difficiles mais c’Ă©tait catastrophique…
Retour en rĂ©ception, les messieurs nous changent de chambre non sans mal, on passe pour des touristes chiants et ils nous le font comprendre…
Les filles disposent cette fois d’une chambre sans alarme qui hurle, je pose ma valise (je la jette en rĂ©alitĂ©, on va pas se mentir, je suis crevĂ©) et je m’Ă©tale de tout mon long sur le lit encore non dĂ©fait. La tĂȘte Ă peine relevĂ©e, je vois une petite bestiole qui traverse le lit depuis le bord vers la table de nuit en passant sur l’oreiller pour s’y glisser dessous. Ni une, ni deux, je lĂšve l’oreiller et je dĂ©couvre….une punaise de lit !
Pour travailler dans l’hĂŽtellerie, je connais ce genre d’insectes et je n’ai qu’une seule rĂ©action « FUIR » ! MĂȘme si les hĂŽteliers ne sont pas responsables de ces punaises de lit et qu’il est difficile de s’en dĂ©barrasser, j’imagine dĂ©jĂ en avoir partout sur moi ainsi que dans nos valises et je connais trop le processus pour les exterminer pour savoir qu’en Ă©tant Ă plus de 10 000 kilomĂštres de chez moi, ce sera plus que compliquĂ©. Nous alertons les filles, nous retournons en rĂ©ception expliquer le problĂšme et les gars sont tout de suite moins sympathiques « NO BUGS HERE! ». Bon ok et bien on part de l’hĂŽtel, sans remboursement et nous voici Ă reprendre la route avec nos bagages. PremiĂšre aire d’autoroute, nous nous arrĂȘtons pour une nuit qui va ĂȘtre trĂšs atypique…
Une nuit blanche
Nous Ă©tions tous vraiment fatiguĂ©s, le seul conducteur capable de reprendre la route n’a pas pu rouler bien longtemps, heureusement cette aire d’autoroute tombait bien. Beaucoup de poids lourds, station ouverte et beaucoup de chat. Les filles dorment dans la voiture quand nous deux nous Ă©tions presque excitĂ©s par la situation, c’est ça finalement l’aventure Ă l’autre bout du monde non ?



A peine entrĂ©s dans la station nous prenons un cafĂ©, personnellement les cinnamon coffees ou les toffee coffees j’en ai bu des litres tellement c’est bon ! Vous prenez un gobelet, vous vous servez, vous prenez un couvercle pour garder votre boisson au chaud et vous allez payer ça en caisse, nous Ă©tions de vrais amĂ©ricains presque habituĂ©s de ces mĂ©thodes au bout de 5 jours d’immersion.
On tourne la tĂȘte et que voyons nous ? Des fauteuils massant, des jeux d’arcade et….un billard ! Il ne nous en fallait pas plus pour passer la nuit de nos rĂȘves. Nous avons passĂ©s notre temps ainsi, entre billard et fauteuils massant, Ă attendre que le soleil se lĂšve pour rejoindre notre San Francisco adorĂ©e.
Les filles se rĂ©veillent, elles prennent un cafĂ©, on sent que la nuit a Ă©tĂ© trĂšs dure et sans le confort qu’elles mĂ©ritaient. Nous ? Et bien on va bien mais on commence aussi Ă ĂȘtre Ă©puisĂ©s đ Retour sur la route, nous apercevons au loin la mĂ©galopole, les buildings qui semblaient minuscules deviennent peu Ă peu Ă©normes et nos yeux sont de nouveaux attirĂ©s par tout ce qui apparait au travers des vitres de la voiture.




San Francisco
Il est encore tĂŽt, le brouillard est prĂ©sent comme souvent sur San Francisco, nous passons le Bay Bridge, on longe les buildings et s’engouffre dans le centre ville. Tout est diffĂ©rent de Los Angeles, les rues sont plus Ă©troites, la ville parait trĂšs mouvementĂ©e et Ă la fois si calme. Vous savez ce genre de ville en Ă©bullition par le nombre mais relaxante par l’ambiance qui y rĂšgne ? Pas comme Paris par exemple.




Notre GPS est programmĂ© pour un point de vue sur le mythique pont de la ville. Nous passons donc le Golden Bridge avec notre Nissan Rogue et trouvons un point de vue exceptionnel. Le brouillard est prĂ©sent mais la vue n’en reste pas moins magique.




Le temps passe et nous sommes lĂ , Ă prendre des dizaines de photos, Ă profiter de l’instant sans se demander l’heure qu’il est ni si nous devons nous prĂ©cipiter Ă poursuivre notre chemin. Toutefois, les estomacs commencent Ă gronder, nous avons faim ! Heureusement, il est assez facile de trouver des restaurants qui proposent des petits-dĂ©jeuners aux USA.




En descendant un peu en voiture nous arrivons Ă Sausalito, au Lighthouse CafĂ©. Le parcmĂštre est chargĂ©, nous traversons la rue pour nous y rendre et surprise: les piĂ©tons sont plus que respectĂ©s aux Etats-Unis, une voiture nous laisse passer, nous lui faisons signe pour qu’elle continue sa route mais non, le conducteur insiste pour que nous traversions et ce, sans grimace ni klaxon ou impatience.
La petite salle du restaurant est bondĂ©e, nous sommes une petite dizaine Ă attendre debout que des tables se libĂšrent. Notre tour arrive, nous sommes confortablement installĂ©s, les cartes distribuĂ©es par une dame trĂšs gentille qui nous demande direct si nous voulons du cafĂ©. Vous savez le fameux pichet de cafĂ© chaud que nous retrouvons Ă©galement dans les sĂ©ries amĂ©ricaines ? Et bien c’est exactement ça !
La carte propose tellement de choix qu’il est difficile de passer commande lorsque la serveuse revient. A vrai dire c’est beaucoup des pancakes mais les saveurs et les toppings sont presque infinis ! Le cĂŽtĂ© salĂ© n’est pas mal non plus, Ćufs brouillĂ©s, saucisses, bacon bien sĂ»r et des boissons chaudes gourmandes.



Quand les assiettes arrivent, nous nous disons que ce sera le repas du jour đ Plus que garnies les assiettes ! Nous ne prenons pas non plus tout notre temps, la file d’attente s’allonge et dans ce genre de cas j’ai du mal Ă faire comme si les gens n’Ă©taient pas lĂ Ă se dire « dĂ©pĂȘche toi! ».


Nos assiettes vidĂ©es et nos ventres pleins, nous nous redirigeons vers le centre de San Francisco. A vrai dire, nous avions une petite idĂ©e en tĂȘte tous les quatre….voir la maison qui apparait dans le film de « Madame Doubtfire » et nous l’avons trouvĂ© !
Au sol, au bord des arbres qui trĂŽnent sur chaque cĂŽtĂ© du trottoir, tout un tas de touristes ont gravĂ©s un mot, des initiales, des prĂ©noms ou encore un mot pour l’acteur Robin Williams et nous en avons fait de mĂȘme.
Quel plaisir de savoir que nos 4 initiales sont encore sur ce petit bout de terre californienne. Etant un touriste plutĂŽt respectueux, nous n’avons pas pris la pose sur les marches de la maison, beaucoup le faisaient mais je n’ose pas imaginer les propriĂ©taires que l’on pouvait d’ailleurs voir Ă travers les fenĂȘtres et leur Ă©puisement face Ă autant de monde prenant des photos d’eux-mĂȘmes sur leurs marches ou mĂȘme devant leur porte !



Le centre ville
Il y a tant de choses Ă visiter dans cette ville qu’une seule journĂ©e ne suffit pas. Il faut faire des choix et c’est ce que nous avons fait.
Voiture stationnĂ©e dans une rue plutĂŽt calme, nous dĂ©cidons de marcher pour poursuivre notre visite. C’est un peu par hasard que nous tombons sur un restaurant français oĂč tout est Ă©crit en français, presque déçus de lire dans notre langue mais fiers de voir Ă quel point les amĂ©ricains adorent notre pays et nos produits.



Face Ă nous plusieurs maisons trĂšs colorĂ©es, un magnifique parc verdoyant et une amie qui s’Ă©crit « oh les painted ladies !! » Comment ? Ces maisons avaient un nom et tout un symbole et je ne le savais pas. Ce sont des maisons de style victoriennes construites entre 1892 et 1896. IntĂ©ressant Ă voir car elles ne sont pas du tout comme le reste des autres maisons du quartier mais se fondent parfaitement dans le dĂ©cor.

En marchant un peu oĂč le vent nous porte nous dĂ©couvrons des vitrines avec des chats porte-bonheur et des drapeaux chinois, ah oui ! Nous sommes Ă Chinatown. C’est incroyable de voir des quartiers entiers au couleurs d’un autre pays que celui qu’on visite.




La nuit commence Ă tomber, dĂ©jĂ , et nous arrivons sur une place assez animĂ©e, une patinoire extĂ©rieure est en place, nous sommes sur le Union Square ! Des boutiques entourent le lieux et les filles ne rĂ©sistent pas longtemps Ă entrer dans la boutique de Victoria Secret. Je reste assis Ă contempler cette place oĂč les gens marchent, patinent, discutent de leur quotidien et de leurs achats. J’aime beaucoup observer le monde qui m’entoure et m’imaginer la vie de chacune des personnes que je croise, je trouve ça fascinant.




Retour des filles, il est l’heure de retrouver la voiture pour rejoindre Los Angeles car comme on dirait chez nous: « c’est pas l’tout mais on n’est pas d’ici! ». đ
Dans le prochain et dernier article de cette série, je vous emmÚne à Venice Beach et croyez moi, ça décoiffe !
Avez-vous dĂ©jĂ visitĂ© San Francisco ? Si non, est-ce que cet article vous a donnĂ© envie d’y aller ? N’hĂ©sitez pas Ă noter, partager et commenter cet article en bas de cette page!
